La santé intéresse les géants de la Silicon Valley. Ce sujet devient un territoire plein de projets (et de fantasmes, comme faire reculer la vieillesse ;). Apple veut profiter de la complicité des individus avec leurs iPhones pour les aider à surveiller leur santé (regardez les dernières pubs pour l’iPhone 6 qui permet de suivre ses efforts au quotidien).
Facebook lui, cherche à constituer des communautés de personnes souffrant des mêmes maladies. Google développe son laboratoire consacré à la santé et continue ses acquisitions de startups (cuillère anti-tremblement/Parkinson, lentille de contact intelligente/diabétique) ou encore 23 and me qui vous propose le séquencement de votre adn avec juste quelques gouttes de salives, et moyennant finance.
Campus Biotech est une avancée de la Suisse dans le domaine de la santé
Dans le domaine de la santé, il s’agit autant de prévenir que de soigner. Les objets connectés vont modifier les pratiques de délivrances des soins, et si pour la plupart ils ne vont pas soigner, ils vont alerter sur les évolutions de certains indicateurs et faciliter la vie des malades.
La « health valley en suisse romande » est un objectif pour la confédération helvétique lui permettant d’être présente sur ce secteur et d’exploiter au mieux ses compétences reconnues en pharmacologie. Le Campus Biotech doit favoriser cette volonté de ne pas laisser le champ libre aux sociétés non européennes. Campus Biotech représente une nouvelle initiative qui va permettre le développement du secteur de la biotechnologie sur l’Arc lémanique, en créant de nouvelles opportunités, tant pour les chercheurs que pour les entrepreneurs. Le président de l‘EPFL, Patrick Aebischer, est un des artisans de cet essor dans l’arc lémanique répond aux questions dans un entretien à la Tribune de Genève.
0 commentaires