On l’attend chaque année avec impatience. Un peu comme le Festival de Cannes ou la cérémonie des Oscars, (mais pas comme l’Eurovision, gardons un peu de respect pour nos entrepreneurs ; ) on attend CE numéro annuel de Bilan dédiée aux 50 startups dans lesquelles investir. C’est toujours l’occasion de découvrir les facettes quelquefois inattendues de ce petit pays, les ressources insoupçonnées (enfin maintenant de moins en moins) de nos écoles P.F. ( Lausanne, Zurich et les autres), les profils venus du monde entier qui se sont intégrés. Cette sélection est une sorte de « Palme » à elle tout seule qui permet de faire partager à des investisseurs, mais pas uniquement, des aventures humaines et entrepreneuriales diablement intéressantes dans des secteurs aussi variés que la fintech, la foodtech, la biotech et la medtech..
Il faut rappeler que cette sélection porte bien son nom. Ce n’est pas un classement. Les jeunes pousses présentes ont été choisies par un jury qui s’est trouvé cette année devant une réalité bien augmentée. En effet il y a eu 156 startups étudiées cette année, ce qui représente plus de 50% par rapport à 93. 90% n’avaient jamais participé à l’opération les années passées. Elles sont les porte-drapeaux de cette diversité qu’on apprécie en Suisse et qui on espère deviendra un élément aussi marquant que le traditionnel chocolat ou fromage.
Une sélection qui monte en puissance
L’année 2017 a vu la démarche de Bilan se renforcer suivant en cela la courbe des investissements économiques dans le domaine de la création d’entreprise. C’est un jury éclectique composé de Abir Oreibi (conférence Lift, devenue LiftLab), Sean Park (Anthemis), Olivier Brourhant (Amaris), François Randin (Greenmotion), Carlos Moreira (Wisekey), Dominique Grolimund (Refind), Sigur Solheim (EOCP) qui a accompagné Fabrice Delaye (rédaction de Bilan) dans sa mission de choisir et scanner les jeunes pousses de l’économie suisse. Les partenaires pour sourcer les start-up sont également plus nombreux pour couvrir tout le territoire (non, ne dites pas « c’est facile, vu la taille du pays« , il y a des montagnes et de la neige ; ) et tous les secteurs d’activités.
Une concurrence qui s’affirme pour aider les jeunes pousses
Je vous laisse découvrir dans ce numéro de Bilan le nom de la Licorne Suisse (oui il y en a une ; ) ou encore la croissance de Sophia Génétics qui était venue lors de la première session de Viva Technologie. L’émergence de ces nombreuses start-up va de pair avec la valeur des fonds levés. Ceux ci se sont élevés à plus de 900 millions de francs suisses l’an dernier, selon Startupticker. Une progression nécessaire quand on voit comment le capital-risque progresse en Europe activant une concurrence féroce (source The Economist). L’année dernière, la France a vu 590 nouvelles levées de fonds, plus que n’importe quel pays d’Europe, selon Dealroom, qui observe les tendances de l’industrie de la technologie. Bien que le montant des capitaux consacrés aux startups ait été plus important en Grande-Bretagne (3,2 milliards d’euros) qu’en France (2,7 milliards d’euros), le taux d’augmentation dans ce pays a été spectaculaire (voir le graphique associé à l’article de The Economist). Une nouvelle ressource proche pour les startups suisses ?
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