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SeaBubbles, du lac de Genève à la Seine, la mobilité devient aquatique

par | Mai 28, 2018 | Rupture technologique | 0 commentaires

La question de la mobilité est une question prégnante ces jours ci et pas seulement parce que français et les touristes cherchent actuellement à comprendre quels jours ils vont pouvoir trouver un TGV qui roule, mais parce qu’à VivaTech ce sujet est une des grandes questions d’avenir. Le CEO d’Uber Dara Khosrowshahi était présent pour expliquer que demain l’entreprise « ne veut pas se limiter à la voiture. Notre stratégie consiste à offrir des solutions de mobilité au sens large » comme nous l’indique Les Echos, la SNCF et Valéo avaient posé leurs labs et leurs nombreuses startups Porte de Versailles pour montrer les prochaines solutions, plus économiques et respectueuses de l’environnement.
SeaBubbles est une des réponses à cet enjeux, et la collaboration entre la France et la Suisse permet aujourd’hui de finaliser les tests qui vont permettre d’utiliser ces étranges libellules mi flottantes mi volantes sur la Seine. La Suisse a toujours été présente sur ce secteur de la mobilité. On peut se souvenir que c’est l’EPFL qui a établi en 2015 le plan de l’évolution du réseau SNCF français, sujet qui fait partie des enjeux actuels et c’est dans ce pays qu’est né le projet Solar Impulse, mené par Bertrand Piccard, qui n’a pas manqué de venir saluer le pavillon Suisse et sa volière de drones à VivaTech.

SeaBubbles - Make our cities flow again

De Solar Impulse à SeaBubbles

Un autre point commun à ces projets et le chantier naval suisse Décision et le lac de Genève. C’est grâce aux compétences du chantier naval d’Ecublens dans les matériaux composites que ces solutions innovantes ont pu prendre leurs envols dans l’air pour l’une sur l’eau pour l’autre. Le lac de Genève a accueilli SeaBubbles ces dernières années quand la phase de tests s’est avérée compliquée à mettre en place sur la Seine. Mais depuis l’eau a coulé sous les ponts et la Maire de Paris a pu tester le SeaBubbles sur le fleuve traversant la capitale sans faire de grosses vagues administratives.

 

SeaBubbles permet aux villes de se réapproprier leurs cours d’eaux

Adaptable, modulable et sans aucun impact sur l’environnement, l’écosystème imaginé par l’entreprise est une solution prête à l’utilisation permettant aux villes de se réapproprier leurs cours d’eaux, qu’il s’agisse de fleuves, de lacs, de baies ou de canaux. Propre et silencieuse, cette bulle de quatre mètres de long et deux mètres de large peut accueillir cinq places : quatre passagers et un conducteur.
Grâce aux expériences d’Anders Bringdal (ancien champion du monde de planche à voile) et d’Alain Thébault (père de l’hydroptère), la technologie de SeaBubbles reprend le meilleur de ce qu’ils ont testé et découvert. En effet, Anders a su pousser les matériaux les plus performants jusqu’à leurs limites et en découvrir toutes leurs capacités et possibles utilisations. Alain a lui su faire voler un bateau de plusieurs tonnes à 3 mètres au-dessus de l’eau et le pousser jusqu’à très haute vitesse (double record mondial à plus de 50 noeuds en 2009).
Les Bubbles sont donc conçues grâce à la combinaison de ces hautes technologies.

SeaBubbles - Make our cities flow again
Les Bubbles sont propulsées par deux moteurs électriques, situés sur les foils, qui lui permettent de voler sur l’eau en utilisant le phénomène de portance hydrodynamique : le flux d’air au-dessus de l’aile sustente l’engin et lui permet donc de se soulever et de rester coque en l’air en réduisant la trainée de 40%.
Seuls les deux foils de la Bubble (ses ailes) sont en contact avec l’eau, permettant à la bulle de s’élever jusqu’à 70 centimètres au-dessus de l’eau. Le départ et l’arrivée au ponton se font à très basse vitesse, la Bubble est donc en mode archimédien, la coque entièrement posée sur l’eau une fois aux abords des pontons.

SeaBubbles - Make our cities flow again
Aujourd’hui on constate que le projet inclut un chauffeur, le SeaBubbles autonome n’est pas pour tout de suite. Le dispositif inclut également des docks exclusivement adaptés aux Bubbles. Ils ont été conçus comme un véritable écrin, afin d’assurer le déplacement des passagers en toute sécurité de leur embarquement à leur point de dépose sur le cours d’eau traversé. Le but est de les rendre autonomes et de pouvoir recharger les Bubbles lorsque ceux ci sont à quai. Cette idée de mobilité intègre donc forcement un développement d’applications mobiles.  Sur le smartphone on pourra découvrir l’entreprise et être renvoyés automatiquement vers les sites et applications mobiles des opérateurs locaux, qui eux auront la possibilité d’ajouter au sein de leur propre appli la solution SeaBubbles en marque blanche.

Il ne reste plus qu’à être patient pour savoir si cette solution deviendra une nouvelle offre de taxi maritime (Uber a envisagé un moment de racheter la start-up), qu’un coup de Navigo permettra de prendre place dans ces petits bateaux qui vont devoir trouver leurs places au sein d’un trafic qui compte 500 bateaux par jour entre rives et ponts. Quand on voit le fiasco Smoovengo, et son vélib, qui lui prend l’eau, la mobilité en ville est encore à inventer.

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