Le temps se couvre et l'entrepreneur suisse devient hésitant. Le temps économique est dur et il n'y a pas qu'en France ou le trader fou, se prend les pieds dans son cable réseau et débranche par maladresse ou malveillance son THF (trading haute fréquence) et voit s'envoler quelque millards. L'UBS s'y met aussi.
Pourtant l'argent reste disponible, car la bourse reste décevante, et mettre de l'argent sur des hommes et des projets réels à du sens. Encore faut-il être dans la tendance du moment, comme les dispositifs médicaux et certains types de tests diagnostiques.
«Ces derniers mois, il n’y a pas beaucoup d’activités et peu de nouvelles start-up en création. Au vu de la situation, les gens hésitent à se lancer et préfèrent attendre un meilleur moment», confirme Diego Braguglia du SECA. L’importance des associations ou des fonds de soutien à l’amorçage n’a jamais été aussi primordiale.
Le regretté Steve Jobs n'a t'il pas dit qu'il fallait vivre son rêve. Alors les associations de soutien aux entrepreneurs ont toutes leurs justifications, pour aider à concrétiser ceux-ci.
La SECA, créée pour favoriser en Suisse les activités d’investissements en capital pour les entreprises non cotées, mais aussi pour encourager l’échange d’idées et favoriser la mise en réseau entre entrepreneurs et investisseurs. Venture Kick lancée pour soutenir des projets innovants à hauteur de 130000francs en capital d’amorçage. CTI start-up initiée par la Commission pour la technologie et l’innovation (CTI). Et enfin la société Startup.ch qui accompagne les jeunes entrepreneurs sur la voie de l’indépendance.
Selon l’organisme étatique CTI Start-up, 85% des startup lancées existent toujours. C'est plutôt bon signe. Si la startup suisse doit rester au frais, certaines bonnes fées sont là pour réchauffer l'ambiance et l'aider à se lancer.