La plongée dans le domaine de l’innovation médicale est quelquefois surprenante surtout pour un béotien comme moi, qui n’a pas évidemment jamais prononcé un seul mot du serment d’Hypoccrate, ne connait de la médecine que l’aspirine, et qui pense qu’un cathéters permet de faire avancer les trains (non c’est un catenaire 😉
Mais c’est intéressant de voir comment la technologie intervient dans toutes les tâches qui peuvent aider les médecins et chirurgiens à mieux comprendre les réactions du corps humain et les aider à pratiquer des interventions qui sont les moins invasives ou effractives possibles.
La Suisse a toujours été présente sur les métiers de la santé, (d’ou viennent les laboratoires Roche, Novartis et d’autres plus petits…. hein ?) a pu ainsi constituer une sorte de cluster ou s’échange les innovations issues du monde de la santé, de la robotique et de la mécanique de précision.
l’EPFL décrit bien cette émulsion qui permet de faire éclore de nombreuses start-up suisses, comme KB médical qui a réussit un premier exploit d’être fondée le 4 octobre 2012, et de faire une levée de fond de 4 millions de Francs suisses une vingtaine de jours plus tard.
C’était une idée mûrement réfléchie qui éclot au bon moment, et a atteint sa maturation grâce au programme Venture Leader de Boston (la nouvelle édition aura lieu en Juin 2013. Cela doit encourager à s’inscrire !)
Hervé Lebret donne une vision projective de ce projet sur le site de l’EPFL, et annonce également les autres sociétés en phase de développement, comme DistalMotion et Stéréotools qui oeuvrent également dans le domaine de la chirurgie qui se rend maintenant la moins invasive possible.
Les bénéfices (qui sont sans doute un peu financier pour le système de santé national/fédéral) sont également pour le patient qui voit le traitement infligé à son corps plus léger et moins contraignant.
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